Mois : mars 2022

Deux militants actifs en grandes vacances !

Deux militants actifs en grandes vacances !

Votre syndicat a vécu en ce début d’année 2022 des changements dans son organisation : le mois dernier nous faisions état de l’arrivée d’une nouvelle trésorière, ce mois-ci nous mettons en avant deux figures du syndicat qui s’offrent après de bons et loyaux services une retraite bien méritée.

Agnès Darrenougue, est en retraite depuis le 1er janvier 2022. ATSEM, agent de la commune de Gennes, elle arrive au syndicat comme permanente en 2002. Elle a partagé son temps au long de ces 20 années entre le bureau d’Interco à la Bourse du Travail et la section du Département 49. Ces dernières années, devenue notre référente Gasel (le logiciel de suivi du fichier des adhérents), elle a su dompter l’animal qui a filé droit ! Bravo et merci pour cet exploit. Nul doute qu’Agnès va bien occuper sa retraite, elle qui nous raconte toujours ses vacances en commençant par les bons restaurants qu’elle a découvert !

Jean-Luc Hadjedj a adhéré à la CFDT en 1982, intéressé par ce syndicat qui parlait d’autogestion, et étendait son discours aux questions de société, sans rester cantonné entre les murs des lieux de travail. Depuis, il est toujours resté attaché aux idées et aux valeurs de la CFDT, à laquelle il est resté fidèle toute sa carrière, avec juste quelques années d’interruption liées à un contexte local. Rapidement, il devient secrétaire de section CFDT à la Préfecture de Bobigny. Toujours comme fonctionnaire d’État, il part à Nîmes, puis arrive à Angers en 2003. Entré en 2007 dans la section CFDT de la Préfecture, il en devient secrétaire adjoint. Il est également conseiller du syndicat, puis est élu trésorier en mars 2019, au départ en retraite de Louis-Marie Bondu, et le restera jusqu’en décembre 2021. Merci Jean-Luc de cet engagement au long cours !

Protection sociale complémentaire : un décret en demi-teinte, la CFDT s’engage dans la négociation à venir

Protection sociale complémentaire : un décret en demi-teinte, la CFDT s’engage dans la négociation à venir

Le projet de décret portant sur la protection sociale complémentaire des agents territoriaux a reçu, de justesse, un avis favorable lors du Conseil supérieur du 16 février. Sur le fond, les syndicats dénoncent un calendrier imposé par le gouvernement et des dispositions toujours aussi « indigentes » que les moutures précédentes. En coulisses, les employeurs ont assuré la continuité des négociations après publication du texte.

Le timing souhaité par le gouvernement aura été respecté. À la demande de la ministre de la transformation et de la fonction publiques, le projet de décret relatif à la couverture minimale des risques santé et prévoyance en matière de PSC dans la fonction publique territoriale a fini, après de nombreux rebondissements, par être examiné pour avis lors du CSFPT du 16 février, dont la séance aura durée près de huit heures … 

Une durée de débats inespérée alors que les syndicats avaient envisagé, un temps, un nouveau boycott de séance comme ce fut le cas lors du CSFP de décembre pour dénoncer la cadence imposée par le cabinet du ministère.

Le projet de texte présenté contenait déjà quelques évolutions notables en comparaison à la première mouture. Il contenait notamment la hausse à hauteur de 7 euros de la participation employeur en prévoyance, la clause de revoyure et la possibilité, pour les employeurs mieux-disants, de maintenir les accords préexistants s’ils sont plus favorables.

Un vote serré
En présence d’Amélie de Montchalin, et après d’âpres discussions et le dépôt de 38 amendements, le texte a finalement reçu le blanc-seing de l’instance avec 20 avis favorables (dont 16 avis favorables du collège employeurs), 10 avis défavorables (CGT, Unsa et FA-FPT) et 5 abstentions (CFDT) dans le collège syndical.

Ce sont les 4 voix « pour » des membres de FO qui ont été déterminantes du côté du collège syndical. « Nous voulions un engagement clair des employeurs avant le passage en Conseil sup’, et nous l’avons obtenu », se félicite Johann Laurency, secrétaire Fédéral FO. Il regrette toutefois que « les choses soient faites à l’envers, et que nous votions un décret pour ensuite aboutir à des négociations ».

Car ce qui a fait pencher la balance, c’est bien la signature, la veille du passage du texte, d’un premier accord de méthode entre les syndicats et les employeurs pour les suites à donner aux pourparlers.

« Dans ce pré-accord, nous avons une certaine marge de manœuvre, notamment sur l’ouverture d’une négociation sur l’indexation des paniers de référence et une ouverture sur le pourcentage de participation sur la prévoyance », fait savoir Johann Laurency.

Les évolutions

Un amendement du gouvernement, intégré de fait au projet de texte, a également rassuré. Ce dernier donne la possibilité de négocier des conditions de participation mieux-disantes dans les collectivités via le cadre des accords collectifs.

« Le présent amendement vise à créer un nouvel article 7 précisant que les négociations locales pourront être engagées afin d’améliorer le contenu des garanties minimales destinées à couvrir les risques santé et prévoyance contenues dans le présent projet de décret », peut-on ainsi lire dans l’exposé des motifs. Un ajout qui renverra notamment à certains articles de la loi de 1983 intégrant la notion de solidarité intergénérationnelle qui ne figure pas dans le projet actuel.

Par ailleurs, une dizaine d’amendements émanant en grande partie du collège employeurs devraient être intégrés dans la version définitive (1) (voir élément en référence).

Parmi les évolutions attendues, la rente au profit des fonctionnaires mis à la retraite pour invalidité passerait de 80% à 90 % alors que les syndicats militaient pour un traitement net de référence de 100%.

Le pourcentage de rémunération garanti sera de 40% concernant les agents fonctionnaires ou contractuels en maladie longue durée : « Les indemnités journalières complémentaires, garantissant une rémunération équivalente à 90% du traitement indiciaire net, de la nouvelle bonification indiciaire nette et du régime indemnitaire net. La part du régime indemnitaire incluse dans le pourcentage de rémunération garanti est de 40% indépendamment des prestations versées par l’employeur et, ou, le régime obligatoire », peut-on lire dans la proposition de rédaction.

De plus, le délai de carence de 60 jours concernant les indemnités journalières pour les temps partiels thérapeutiques est supprimé.

Enfin, une négociation s’engagera dans l’année 2022 pour apporter des améliorations au panier de soin défini par le code de la sécurité sociale. Pour ce faire, un accord de méthode devra être adopté avec les partenaires sociaux.

Des avancées qui laissent perplexes

Un amendement porté collectivement par les syndicats (excepté la CGT) et qui visait à augmenter de 35 à 54 euros le montant de référence en matière de prévoyance (avec pour objectif d’augmenter mécaniquement la participation employeur fixée à 20% de ce montant), a été retoqué.

Pour la CFDT, qui s’est abstenue, les gages donnés par le gouvernement et par la Coordination des employeurs n’ont pas suffi. « L’abstention, c’était pour signifier que nous étions au milieu du gué. Le projet de décret est en demi-teinte, il a pris de la couleur, certes nous avons vu la volonté des employeurs, mais nous restons tout de même au milieu du gué », fait valoir Sophie Le Port, secrétaire nationale d’Interco CFDT.

Johann Laurency (FO), au contraire, se dit satisfait : « C’est la première fois qu’il y aura négociation entre les employeurs territoriaux et les syndicats sans que le gouvernement intervienne. Alors, assurément, on ne peut pas garantir le résultat, mais cela marque une véritable d’étape dans le dialogue de la territoriale ».

Les associations d’élus saluent le futur processus

Philippe Laurent, porte-parole de la Coordination des employeurs et président du CSFPT, a salué « un pas en avant qu’a constitué le travail commun important effectué entre les organisations syndicales et les employeurs territoriaux dans l’évolution de la « gouvernance » de la fonction publique territoriale : c’est la première fois que les employeurs s’investissent à ce point, en accord de méthode, avec les organisations syndicales. C’est un grand progrès pour le dialogue social, pour les agents et pour les employeurs. »

« Cette réforme représente l’opportunité d’une avancée sociale majeure au bénéfice des agents de la fonction publique territoriale », ont de leur côté commenté, dans un communiqué commun, France urbaine, l’ADF, l’APVF, l’AMF, l’AMRF, la FNCDG, Région de France et Intercommunalités de France. Les associations membres de la Coordination l’assurent, « les employeurs territoriaux, avec les organisations syndicales, entendent aller au-delà de ce qui constitue une première étape positive et se saisir de cette avancée sociale en poursuivant et en approfondissant l’ambition de cette réforme par la négociation collective ».

Pré-protocole en vue d’une négociation « historique »
Le document prévoit plusieurs axes :

  • Réformer les dispositions du décret n° 2011-1474 du 8 novembre 2011, notamment en vue de mettre en place des dispositifs solidaires ;
  • Déterminer un cadre de référence des futures négociations locales et de mise en œuvre de la réforme, dans le respect tant du dialogue social local que de la libre administration des collectivités territoriales ;
  • Approfondir ou compléter, si l’évolution des discussions en fait ressortir la nécessité, certaines dispositions du futur décret
  • Définir les conditions du mécanisme de revoyure et d’indexation s’agissant des montants de paniers de référence.

Pour mener cette vaste négociation nationale, il est prévu de composer :

  • Une délégation composée de trois membres représentant la Coordination des employeurs territoriales et dûment mandatée par celle-ci ;
  • Une délégation des représentants des organisations syndicales représentées au sein du CSFPT et ayant signé l’accord de méthode résultant du présent pré-accord.
  • Le calendrier des négociations nationales devrait aboutir aux termes d’un accord au plus tard au 1er trimestre 2023.

Article publié le 17/02/2022 sur le site de la Gazette des Communes par Émeline Le Naour

Mobilisation journée du 8 mars – femmes essentielles

Mobilisation journée du 8 mars – femmes essentielles

Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, la CFDT a décidé de mettre sous le feu des projecteurs et de donner la parole aux travailleuses essentielles, celles qui exercent des métiers dont le caractère indispensable à la continuité économique et sociale du pays est apparu au grand jour lors des confinements. 

Salaires trop faibles, conditions de travail difficiles et délétères pour la santé, emplois précaires, sans perspectives d’évolution… tout concourt à la faible attractivité de ces métiers. Et, comme par hasard, la majorité de ces emplois est occupée par des femmes.

Des combats syndicaux menés par la CFDT ont permis, dans certains secteurs et dans beaucoup d’entreprises, d’obtenir des avancées concrètes. Le 8 mars sera aussi l’occasion de les valoriser. 

La CFDT 49 a décidé de faire une distribution de tracts devant le MEDEF, pour interpeler le patronat sur nos revendications, et le faible taux d’entreprises du Maine-et-Loire qui respectent leur obligation d’avoir un accord ou un plan d’actions sur l’égalité professionnelle F/H.

Nous invitons donc tous les militants disponibles à nous rejoindre :

Mardi 8 mars à 8h15

Devant le MEDEF,

227 Rue du Dr Guichard à Angers

Pour prévoir la logistique en termes de matériel militant, mais aussi pour nous assurer de la mobilisation en nombre d’adhérents, nous vous remercions de signaler votre participation via le lien : https://framadate.org/8marscfdt49

A noter : pour les militants de la fonction publique, un préavis de grève a été déposé, si vous souhaitez participer, c’est possible en posant un jour de grève (État), ou une demi-journée, voire une heure dans la territoriale. Vous trouverez le préavis en lien en fin de page.

Au niveau national, pour la CFDT, le 8 mars 2022 sera l’occasion de réaffirmer ses revendications, métier par métier, secteur par secteur. Un cahier revendicatif, avec des témoignages de salariés, sera élaboré et transmis aux organisations patronales (fédérations et confédérations), à la presse et aux ministères de tutelle. 

A Paris, un rassemblement se tiendra le 8 mars de 11h30 à 16h, devant le Panthéon une place symbolique du message que nous voulons adresser :

« Aux travailleuses essentielles, la France reconnaissante ! » 

Les témoignages de femmes, fières de leur métier et qui en revendiquent une juste reconnaissance, la CFDT les fera entendre !

Représentant du personnel : s’engager pour chacun agir pour tous

Représentant du personnel : s’engager pour chacun agir pour tous

Lors des prochaines élections professionnelles, le 8 décembre prochain, nous devrons élire nos représentants du personnel qui siégeront dans les instances représentatives du personnel au Centre de gestion : le CST (Comité social territorial), pour les collectivités de moins de 50 agents,et la CAP (commission administrative paritaire), pour les collectivités de moins de 350 agents.

Le CST donne un avis sur les organisations des services, des régimes indemnitaires, des lignes directrices de gestion de ces collectivités … La CAP donne un avis sur les refus de titularisation, le licenciement pour insuffisance professionnelle ainsi qu’à la demande des agents pour refus de demande de disponibilité, de formation, de révision de l’entretien professionnel … Les avis rendus par les instances sont consultatifs et la décision finale appartient à l’employeur.

Je siège au Conseil de discipline qui est une émanation de la CAP. Cette instance se prononce sur des sanctions disciplinaires à l’encontre des agents, demandées par les collectivités. Après plusieurs années de pratiques, je constate que ce mandat est très enrichissant. Nous sommes force de propositions et nous aidons nos collègues afin que les sanctions soient invalidées ou beaucoup moins fortes que celles demandées par les collectivités. En étant élue en CAP, je suis utile aux autres. Pourquoi pas vous ? Vous pouvez vous impliquer vous aussi afin de pouvoir agir !

Et vous, seriez-vous prêt à proposer votre candidature sur la liste des représentants du personnel avec la CFDT ?